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Bienvenue et Merci pour votre soutien et pour votre aide - Enquêtes Publiques débutées le 20 juin 2011 et terminées le 18 août 2011 à 17H30 - Avis de l'Autorité Environnementale défavorable - Avis de la Commission d'Enquête défavorable - Le projet actuel est rejeté par l'Etat - Le préfet de Vendée ne veut pas d'un port de plaisance sur le site de la Normandelière - Le nouveau défi : le SCOT du Pays de Saint Gilles et le PLU de Brétignolles -

dimanche 15 janvier 2012

Normandelière et le soutien des personnalités politiques locales

Pour moi, le soutien des personnalités politiques locales au projet de port de plaisance de Brétignolles sur Mer et à Christophe Chabot est une énigme (participations de Louis Guedon et de Jean-Claude Merceron aux réunions publiques des partisans au port, aux voeux du maire, avis favorables lors de l'enquête publique, ....). Mais qui peut les motiver ainsi ? Est-ce du corporatisme ? Quels intérêts défendent-ils, ceux de l'ensemble de la population ou ceux de certains privilégiés ? Pour chercher à comprendre, prenons le cas du sénateur Jean-Claude Merceron, sa réponse à l'enquête publique sur le projet de Port Brétignolles est très explicite (voir encadré) et ressemble fort à celle faite par le président du MODEM de Vendée et du Groupe Merceron Philippe Bellante.

Jean-Claude Merceron n'a pas toujours eu de bonnes manières et son passé de politique (conseiller général) et d'entrepreneur ne nous rassure pas sur ses intentions actuelles et sur celles de son clan (article internet - Sarafiboles : la transhumance saharienne)
Jean-Claude Merceron, sénateur, fait, cependant, un travail remarquable à Paris, il s'est fait remarquer par ses interventions sur la "proposition de loi tendant à assurer une gestion effective de risque de submersion marine", mais, en vieillissant, la mémoire vacille, il oublie tout quand il est en Vendée, avec son ami Christophe Chabot, sans doute subjugué par ce jeune entrepreneur opportuniste, le profil idéal pour assurer une succession politique !
Extraits des intervention de Jean-Claude Merceron à Paris (3 mai 2011) :
Extrait 1 : "en tant que sénateur de Vendée et élu local, j’ai été particulièrement bouleversé par les conséquences de la tempête Xynthia, qui a sévi sur le territoire du département où j’exerce mes responsabilités, le 28 février 2010." .... "Avant tout, je tiens à saluer l’initiative du président du Sénat Gérard Larcher et des élus de Charente-Maritime et de Vendée, qui ont décidé, dès le 10 mars 2010, soit dix jours à peine après les événements, de constituer une mission d’information sur les conséquences de la tempête Xynthia" .... Après ça, on attendait une position de prudence et de réserve sur un projet de port risquant d'exposer une partie de la commune de Brétignolles sur mer à une submersion marine, on attend toujours. Après Xynthia, il aurait dû demander à son ami Christophe Chabot de retirer son projet, c'était la moindre des choses.
Extrait 2 : "On connaît la difficulté rencontrée par les préfets pour faire appliquer certaines précautions urbanistiques dans des zones fortement touchées par la tempête. La mission d’information avait donc recommandé un aménagement et un développement de l’espace littoral adapté au niveau du risque de submersion marine."... "Chacun connaît l’importance des ressources touristiques pour les collectivités installées sur le littoral. La proposition de loi ne doit pas empêcher que le littoral puisse, au même titre que la mer, être mis en valeur dans le cadre du schéma de cohérence territoriale". Si le SCOT du canton est le bon outil pour l'aménagement du littoral, pourquoi n'y a-t-il pas de création de nouveau port de plaisance dans le SCOT du canton de Saint Gilles Croix de Vie ? Il faut être logique, monsieur le sénateur, un projet tel que Port Brétignolles ne peut être, aujourd'hui, porté par une seule commune, il doit être intégré dans le plan d'aménagement du canton. Y aurait-il des communes du pays de Saint-Gilles qui seraient défavorables au projet ? Est-ce le projet d'une commune ou de Christophe Chabot ? Tout parait plus clair alors, vous soutenez Christophe Chabot, les yeux fermés, donc vous soutenez ses projets.

Verrons nous à la manifestation des rebelles organisée par Christophe Chabot le 4 février 2012, en tête de défilé, les personnalités politiques locales ? Si oui, on aura alors la confirmation qu'ils sont plus en soutien d'un collègue politique à la dérive que d'une population locale raisonnable souhaitant que les lois de la république soient respectées.

Petits Suppléments :
La balle dans le pied !

Un famille ancrée dans l'immobilier (architecture, construction,vente, location, ...) qui soutient un maire qui veut stopper la réalisation de résidences secondaires sur sa commune, c'est quand même étrange ! A moins que les promesses de Christophe Chabot ne soient que mensonges !

Les aménageurs rôdent toujours autour des projets de port de plaisance.
Sud Ouest du 16 janvier 2012 : Une mini Porte Océane contestée aux minimes.

11 commentaires:

un citoyen contribuable a dit…

Dans le rapport sur l'impact environnemental, on lit page 68 :"l'élargissement du goulot favorisera l'entée de la mer dans ce secteur et provoquera des DEGÂTS considérables tant dans le parc des bateaux que dans l'environnement dunaire fragile y compris sur certaines habitations proches du site ...", dans le cas de grosses tempêtes.
Cela a le mérite d'être clair. Attention DANGER

Anonyme a dit…

Merceron TP est-il lié aussi à la famille du sénateur?
L'article sur planète sauvage de la lettre à Lulu montre bien en tous cas malheureusement la prise d'intérêts des hommes politiques. Navrant. Sur un autre sujet, si les arguments contre le port ne fonctionnent pas auprès de Brétignollais convaincus, pour quoi ne pas leur parler du "trou" qu'il y aura à marée basse et qui rendra les promenades tant attendues moins idylliques. J 'ai entendu le Maire le dire dans une interview "bien sûr , il y aura un trou". Curieux que cela n'ait pas fait réagir.

Y. Trudelle a dit…

Je suis comme vous. Je n'arrive pas à comprendre les raisons de ce genre d'attitudes à géométrie variable.
An Sénat, M. Merceron, membre de la majorité jusqu'à une date récente, a voté les nouvelles dispositions législatives (ex Grenelle I et II et autres) relatives à la protection de l'environnement.Il est également solidaire depuis longtemps d'un gouvernement qui a produit de nombreux décrets et arrêtés sur ce sujet. Or si la commission environnementale puis l'enquête publique ont émis des avis défavorables sur ce projet de port c'est pour une large part pour des raisons environnementales et sur des fondements juridiques.
Je reste donc interloqué qu'un homme public puisse au plan local faire des choix en contradiction complète avec son action politique nationale.
A cet égard le président du conseil général et sénateur B. Retailleau a aussi déploré, quoique d'une manière plus discrète les conclusions de la commission d'enquête.
Bizarre. ET décevant.

Anonyme a dit…

Le soutien des personnalités politiques locales au projet de port et à C.Chabot n'est pour moi pas une énigme et le soutien est beaucoup plus fort à Chabot qu'au port. Pour Merceron,il s'agit d'un ancien Bretignollais qui subjugué par cet opportuniste devenu président de la communauté de communes lui apporte sans problème les voix des 14 maires des communes qui la composent. En ce qui concerne certaines relations on peut trouver des liens dans l'immobilier(agence bleu ciel). Pour la succession politique cela n'est pas fait,on ne devient pas sénateur comme cela.
Pour Guedon c'est la même chose,subjugue également, le député politiquement très libéral est en admiration devant ce chef d'entreprise qui peut lui apporter les voix des Bretignollais et, peu importe le projet, il s'agit de faire plaisir à son instigateur. Guedon à proposé à Chabot d'être son suppléant mais, politiquement pas du même bord, il a refusé et d'un autre coté, les militants U M P avaient fait le forcing contre Chabot.
Pour le SCOT ,il aurait dû être terminé depuis longtemps si les communes de Bretignolles et de St Hillaire n'avaient fait le forcing contre le SCOT ,l'une espérant casé son port et l'autre augmenter l'immobilier pour devenir la ville canton. Je doute de voir les personnalités locales en tète du défilé, dans le cas contraire, il faudra leur montrer qu'ils n'ont pas la maitrise de nos bulletins de vote.

Anonyme a dit…

a Y Trudelle.
Le même Bruno Retailleau qui disait, alors qu'il était vice président du Conseil général "Notre meilleur atout pour un développement économique et touristique harmonieux réside dans la mise en valeur de notre patrimoine naturel, et la protection de nos côtes» ou
"On ne peut plus faire de l'économie en détruisant l'environnement".

Anonyme a dit…

A Anonyme de 17h02. Vous pensez vraiment qu'il subjugue les politiques vendéens? Mais comment est-ce possible?

Anonyme a dit…

Quand je lis tout cela ,j'ai envie de crier à tous nos politiques à quel point ils peuvent être écoeurants avec leurs combines ,leurs ententes ,leurs magouilles.....SACHEZ MESSIEURS QUE LE BON PEUPLE N'EST PAS AUSSI CON ET QU'IL A LE POUVOIR DE VOTER.....NE L'OUBLIEZ PAS !!!!!!

Jean-François Dion a dit…

Peut être pourrait on aussi admettre , quelques instants, que les hommes politiques en faveur du projet sont sincèrement convaincus de l’intérêt de la construction du port dans le développement économique du département de la Vendée : le journal de la Vendée N°107 édité par le conseil général consacrait en 2008 un article au port de Brétignolles sur Mer qui , me semble t'il , synthétise la position des responsables politiques vis à vis de ce projet (en tout cas du conseil général).
Je voudrais ajouter une remarque que je n'ai pas vue apparaître sur votre blog : les membres de la commission d’enquête n'étaient pas tous d'accord sur la réponse à l'utilité publique du projet (4 avis défavorables et un avis favorable avec réserves: en ayant accès aux mêmes informations, c'est d'une certaine façon, une illustration de la difficulté et des limites de ce genre d'exercice) . Dans les quatre commissaires qui ont porté plainte n’apparaît pas le nom de Mr Paul MAURAND, Officier chargé de la prévention et de l’environnement pour la marine nationale en retraite : peut on en déduire que le professionnel de la mer était la personne favorable au port et la plus réceptive aux arguments des personnes en faveur du projet?
Peut on en déduire que les quatre autres commissaires enquêteurs étaient, de par leur profil personnel et professionnel, plus réceptifs aux arguments des opposants ?
Il est de toute façon certain qu'ils étaient tous sincères, honnêtes et convaincus de détenir la vérité : comme les opposants et les partisans de ce beau projet.

Anonyme a dit…

Non mais, Jean Claude, où vas-tu dans ton raisonnement..? 1900 de anneaux pré réservés et tu y crois !
je souhaiterais voir la liste des demandeurs, persuadé que dans certains cas il y a 4 demandes par famille.
Ensuite, pas de projets immobiliers, et les terrains de la ferme du marais girard, qui les ont achetés?
Un gros promoteur sablais (qui achète tout sur Breti) et d'autres...Bretignollais, les mêmes qui veulent un port.
Et puis arrêtez avec votre politique
de merde, cricri est un socialiste avéré, quels sont vos points communs à part la finance... ?

Normandelière a dit…

Merci Jean François Dion pour votre commentaire, il est tout à fait respectable. Je connaissais déjà votre position pour le port ayant lu votre commentaire sur le journal Ouest France le 20 décembre (Un port à Brétignolles : Pour ou Contre)
Effectivement, le journal de la Vendée N°107 - journal du Conseil Général-(et je l'avais dit), après l'épopée brétignollais du salon de Nautique de Paris 2008, avait fait la part belle au dossier de Port Brétignolles. Mais en mars 2010, après Xynthia, après avoir lancé son "Plus jamais ça", Philippe de Villiers s'était nettement désolidarisé du dossier de Port Brétignolles et , déjà à cette époque, Christophe Chabot l'avait mal pris.
Quant aux commissaires enquêteurs, , 1 commissaire enquêteur a émis 1 avis favorable avec réserves pour l'enquête publique relative à la DUP. Connaissant les méthodes de Christophe Chabot (incitation au "bourrage des urnes" pour cette EP , pression permanente sur les membres de la Commission d'Enquête pendant toute la durée de l'enquête, et d'autres non avouables ), on peut se demander si le commissaire enquêteur réservé a pu résister à ces pressions inadmissibles et si, finalement, il n'a pas succombé aux "charmes" de Christophe Chabot ! Il y a une chose dont je suis sûr, c'est que les opposants au projet n'ont pas utilisé de méthodes douteuses et déloyales pendant toute la période, ils ont simplement apporté des arguments convaincants puisque retenus par la commission d'enquête.

En final il faut être bon perdant.

Le blog sera toujours ouvert à vos commentaires
Merci

Anonyme a dit…

Attention! Il faut voir les résultats de l'enquête publique. Point.La personne qui vote avec réserves sur les conclusions de certaines enquêtes , émet un avis défavorable pour l'impact environnemental sur le site de la Normandelière ( 5 avis défavorables sur 5). Et d'ailleurs, qui peut dire que c'est la même personne qui a -presque- à chaque fois émis des réserves (et c'est son droit)? Mais il ne faut pas entrer dans la suspicion de la personne qui succombe au "chant des sirènes". La conclusion est défavorable et c'est tout. Et il serait bon que le Préfet réagisse vite afin de ne pas laisser se développer une atmosphère détestable. Les collectivités locales vont, devoir, de plus en plus, serrer les cordons de la Bourse. Et le Préfet cautionnerait un projet pharaonique, non indispensable? Et impactant irréversiblement l'environnement? Ce ne serait pas sérieux.