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jeudi 26 février 2009

Normandelière et les fermes abandonnées

Les fermes du Marais Girard et du Brethomé , si près de l’emplacement du port de plaisance , avec des bâtiments en bon état , semblent aujourd’hui à l’abandon . Pourtant , compte tenu de leur situation et de la qualité des prairies environnantes , ce sont des fermes qui pourraient être exploitées et qui pourraient générer des emplois sur la commune .
Mais ces fermes auraient-elles été convoitées et même achetées par des investisseurs à l’affût de juteuses opérations financières si le port venait à être réalisé ? La ferme du Marais Girard et les terrains alentour ne seraient-ils pas dans une zone classée constructible dans le PLU (Plan Local d’Urbanisme) révisé proposé par la municipalité de Brétignolles sur Mer?
Le maire de Brétignolles sur Mer est obligatoirement décideur dans les transactions en cours mais la transparence vis à vis de la population locale n’est pas assurée . On constate qu’il y a des zones sans vie autour de la Normandelière , on est surpris et on se pose des questions . On avait cru comprendre que le maire avait pris un engagement auprès des Brétignollais "Pas d’opération immobilière accompagnant le port" , mais on a du mal à y croire .
La ferme de la Normandelière est pour le moment protégée par son agriculture BIO , le maire peut difficilement la rayer de la carte , c’est son étiquette « écolo » qui en prendrait un coup . Mais les propriétaires des chèvres pourront-ils résister longtemps aux appétits des promoteurs ?

1 commentaire:

blooof a dit…

La ferme de la Normandelière n'est pas du tout protégée. Avec le projet de port, elle va bel et bien disparaitre, et ce sera la fin de l'agriculture dans ce secteur si exceptionnel. Le Maire joue (comme à son habitude) sur les mots en disant qu'elle ne fait pas partie du projet. Les batiments certes, mais les terres? Sur 29 ha exploités actuellement 24 vont être engloutis dans le projet. Sur les 5 hectares restants, impossible de mener une activité d'agriculture biologique. Sans parler des problèmes évidents de promiscuité, la bio a besoin de terres. C'est ce que les agriculteurs bios appellent le "lien au sol": les animaux sont nourris avec les propres cultures de la ferme, prairies ou céréales. Et ils y sont trés attachés car c'est un des fondements de l'agriculture biologique et c'est ce qui en fait sa cohérance. La ferme est conçue comme un écosystème domestique où les plantes, les animaux, et les hommes vivent en harmonie. L'harmonie ce n'est pas un concept vague qui sent l'encens, ça veut dire que l'on ne peut pas élever plus d'animaux que le sol peut produire de nouriture pour eux, donc que les animaux ne peuvent pas polluer les sols avec leurs déjections car la surface est adaptées, par conséquent si le nombre d'animaux est limité par la surface, le travail l'est aussi. Impossible dans ce cas d'avoir des ateliers avec des ouvriers exploités comme c'est le cas dans les élevages industriels.
Pourquoi les élus du littoral ne prennent-ils pas conscience que l'agriculture est un outil formidable d'aménagement du territoire? En sont-ils eux-même les promoteurs immobiliers? Si l'on veut limiter l'urbanisation, il faut garder une agriculture dynamique qui occupe le territoire. Il faut des bios pour ne pas polluer les plages proches, il faut des producteurs pour alimenter les marché locaux, ils faut des gens ouverts qui fassent visiter leurs fermes. C'est quoi ce littoral sans paysan et sans marin?