Annonce d'évènements

Bienvenue et Merci pour votre soutien et pour votre aide - Enquêtes Publiques débutées le 20 juin 2011 et terminées le 18 août 2011 à 17H30 - Avis de l'Autorité Environnementale défavorable - Avis de la Commission d'Enquête défavorable - Le projet actuel est rejeté par l'Etat - Le préfet de Vendée ne veut pas d'un port de plaisance sur le site de la Normandelière - Le nouveau défi : le SCOT du Pays de Saint Gilles et le PLU de Brétignolles -

samedi 6 novembre 2010

Normandelière et le nouveau changement de cap







Le compte rendu du conseil municipal du 2 novembre 2010 , sur le site internet de la mairie , confirme ce que nous avions annoncé (article du 26 septembre 2010) . C’est un changement majeur dans le dossier de port de plaisance , la carrière de Brethomé n’est plus remise en exploitation pour fournir les blocs de pierre nécessaires aux ouvrages du projet . Et pourtant on nous avait dit : c’est la carrière de Brethomé qui rend le projet possible et , en plus , ça permet de faire 30% d’économie sur le coût total (l’avenir exemplaire est-il toujours exemplaire ?) . L’estimation municipale du coût du projet est quasiment toujours la même : 45 000 000 Euros HT (page 6 CR) , le surcoût de 30% n’a pas été pris en compte dans le dossier transmis récemment au Préfet de la Vendée . Un maire qui a fait fortune dans les vérandas , ça devrait savoir compter ?

D’autres points méritent notre attention .
Il est dit sur le site internet de la mairie "le dossier a été remis au Préfet de la Vendée le 15 octobre 2010" et le conseil municipal s’est réuni le 2 novembre 2010 pour délibérer sur le nouveau projet . Où est l’erreur?
Pour son nouveau projet de port de plaisance , le conseil municipal a voté le "lancement des enquêtes publiques" , ne serait-ce pas plutôt le lancement des procédures administratives ? Sans doute un détail de présentation , Christophe Chabot sait surfer sur la crédulité des Brétignollais !!
En plus des 2 récifs semi-immergés , on voit désormais apparaître un "ouvrage d’amortissement de la houle" dans la passe d’entrée ! ! Le paysage marin va devenir vraiment remarquable ! !
Dans sa lettre de juillet 2010 , le Préfet de la Vendée demandait que soit présenté dans le dossier de port , le détail des coûts du projet par poste . C’est l’appel d’offre ouvert pour la réalisation des travaux du port qui doit permettre de répondre à cette demande . Le dossier de port est remis au Préfet de la Vendée le 15 octobre 2010 et l’appel d’offre est lancé en conseil municipal le 2 novembre 2010 , où est l’erreur ? L’estimation municipale du coût du projet – 45 000 000 Euros - serait-elle bidon ?
La révision du plan d’urbanisation demandée dans le dossier de port ne peut être acceptée que si elle est accompagnée d’un dossier d’inventaire de zone humide réalisé soit par les opérateurs du SAGE Auzance Vertonne , soit par la commune (article du 30 octobre 2010) . Ce dossier d’inventaire existe actuellement , c’est la Vigie qui l’a réalisé ! !
La commune associe la DDE (Direction Départementale de l’Equipement) au dossier de port transmis au Préfet de la Vendée le 15 octobre 2010 : "un dossier ... a été élaboré avec le concours de la DDE de la Vendée et des bureaux d’études associés au projet." . C’est contraire aux directives du Prefet de la Vendée (lettre du 19 mars 2010) , l’Etat ne pouvant être juge et partie .
La municipalité de Brétignolles sur Mer sollicite l’Etat pour que toutes les enquêtes publiques (4) et parcellaire (1) soient menées conjointement . C’est une demande de passage en force , il faut que les associations réagissent pour que les étapes soient franchies les unes après les autres si le Préfet de la Vendée décide de lancer les enquêtes . Il faut que le public et les associations environnementales aient le temps d'analyser les dossiers pour un projet d'une telle importance . N'est-ce pas une exigence du Grenelle de l'Environnement II ?

Monsieur Christophe Chabot maire de Brétignolles sur Mer se moque de la population locale et défie les pouvoirs publics en voulant imposer son tempo et en laissant croire qu’il peut transformer son dossier de port et manipuler l’opinion comme il le souhaite , avec ses propres règles sans tenir compte des lois communautaires , territoriales et environnementales .

Port Brétignolles c’est vraiment un roman.... peut-être bientôt dans les librairies , qui sait ?

2 commentaires:

Seblechouan a dit…

Trois présidents de régions littorales favorables à un recul de l'urbanisation dans certains cas
publié le 05 novembre 2010
A l'occasion d'un colloque sur les risques côtiers organisé le 4 novembre à Pennedepie (Calvados), les présidents des régions Basse-Normandie, Haute-Normandie et Picardie se sont dits favorables "dans certains cas" à une stratégie de "recul" de l'urbanisation face à la mer. "On dépense des millions d'euros pour des choses dont la pérennité est extrêmement courte dans le temps de l'histoire", a observé le président de la région Picardie Claude Gewerc, faisant allusion à des travaux de consolidation des côtes parfois pour éviter la chute de maisons ou de routes.
"Cela permet de nous donner du temps. Mais on n'est pas en train de résoudre les problèmes du trait de côte, c'est pas vrai. Faut pas se raconter d'histoires", a-t-il poursuivi. "Il faut travailler sur des notions plus importantes, le recul" de l'homme sur le littoral face à la mer après un siècle d'urbanisation des côtes, a-t-il dit. Laurent Beauvais et Alain Le Vern ont précisé être favorables à ce recul "dans certains cas".
"A chaque fois que nous sommes intervenus pour réparer des choses à un endroit, nous avons causé des dégâts à un autre endroit. Il est temps d'arrêter cette politique de Shadoks", a lancé Claude Gewerc pendant le colloque qui rassemblait de nombreux élus locaux. "On ose aujourd'hui employer un certain nombre de termes comme celui de recul stratégique. C'était inimaginable il y a cinq ans devant des élus", a relevé Jean-Karl Descamps, vice-président de Basse-Normandie et président du syndicat mixte du littoral normand.
Les présidents de région ont par ailleurs plaidé pour une gestion en commun du trait de côte et "non secteur par secteur". Ils ont créé à la mi-octobre un réseau d'observation du littoral normand et picard. "C'est une grande première que des régions se mettent ensemble pour gérer les risques côtiers", a déclaré Pascale Babillot, chef du projet issue du Conservatoire du littoral.

Source AFP

B Mottais a dit…

la situation météo critique se confirme, surtout pour le sud vendée...

http://www.infoclimat.fr/bulletins-speciaux/details.php?b=228

les élus du littoral de la Manche prennent consciences des problèmes posés...les Vendéens vont ils tirer des leçons des tempètes actuelles et de leurs conséquences ? A suivre...