Ouest France du 28 août 2012 - Le Guilvinec : exposition du projet de port de plaisance
Image de l'avant projet de port sur la zone arrière.
Image de l'estuaire actuel avec la zone arrière où l'aménagement portuaire est prévu.
C'est un projet retenu par l'Etat en 2011 suite à l'Appel à Projets pour des ports de plaisance exemplaires (article du 24 août 2011). Ce projet est, aujourd'hui, en fin d'études préliminaires.
Il est d'abord utile de noter les particularités de ce projet, ainsi on comprendra mieux pourquoi il a été retenu par l'Etat alors que celui de Brétignolles sur Mer a été définitivement rejeté et ne pourra renaître de ses cendres.
Pas de modification du trait de côte, l'estuaire existe déjà.
Pas de digues à réaliser, l'entrée de l'estuaire est déjà protégée.
Une mixité pêche - plaisance comme aux Sables d'Olonne ou à Saint Gilles Croix de Vie, c'est ce qui permet d'animer un secteur toute l'année.
Une continuité écologique mer-terre et la valorisation "économique" de la vasière située en amont du pont, à l'arrière du port actuel, c'est le point de vue des promoteurs du projet.
Un espace portuaire en déclin, à dynamiser.
Un projet proposé par une intercommunalité.
Un coût limité (18 Millions d'Euros) compte tenu de la configuration des lieux à aménager et une large participation financière de toutes les collectivités territoriales.
La concertation avec les associations environnementales.
Malgré ses avantages, le projet a ses opposants et plusieurs associations écologiques se sont regroupées pour se faire entendre. Le collectif se bouge (article) et la voix de Alain Thomas porte.
Ils considèrent que la zone arrière du port actuel, impactée par le projet, est une vasière et une zone humide non prises en compte par les promoteurs du projet, un secteur sensible riche en biodiversité
Ils veulent aussi le maintien du pont entre les 2 rives et disent que le coût du projet est sous estimé.
Il est à noter que Jean Jacques Brot, l'ancien préfet de Vendée qui s'est opposé fermement au projet de port Brétignolles et à la communication mensongère de Christophe Chabot, soutient, comme préfet du Finistère, le projet de port de plaisance le Guilvinec – Treffiagat.
L'Etat est bien décidé à ne plus faire n'importe quoi en matière d'aménagement du littoral malgré les pressions des opportunistes. Les partisans de Christophe Chabot, muets depuis près de 2 mois, l'auraient-ils enfin compris ?
Petits Suppléments
Le Moniteur.fr du 27 août 2012 - Documents d'urbanisme : Le décret sur l'évaluation environnementale est publié.
FlashWebdo85.fr du 31 août 2012 : Le Sans-Culotte 85, un journal pas comme les autres.
6 commentaires:
Le projet de port au Guilvinec:
il s'agit de transformer le port de pêche en port de plaisance.
Il n'y aurait pas beaucoup de modifications, et surtout cela ne touche en aucun cas le littoral!
Pas comme ici, c'est l'unique raison de la possibilité de port de plaisance.
Les bretons sont très au courant des lois littorales, combien de procès ont-ils gagnés, combien de projets ont-ils aidés,étudiés, etc, etc...?
Mr Brot (notre ancien préfet) est effectivement très impliqué dans ce projet de port, il connait très bien la région, sa femme est originaire de Penmarc'h, commune voisine du Guilvinec, mais il est très sensible a tout ce qui touche le littoral maritime, il l'a dit et le fait! Il est encore tout ému lorsqu'il parle de tempête, vents violents, inondations, il n'a pas oublié Xynthia!
Pour lui, port Brétignolles est un projet qui a existé mais qui maintenant est réglé...
Bravo Jean-Yves !
Sur le plan pédagogique on ne fait pas mieux !
C'est exactement l'exemple qu'il fallait mettre en parrallèle avec le projet mort-né de Brétignolles et là, du coup, il s'agit bien d'un "ABER" et non d'une fumisterie comme à Brétignolles !
Le site, le coût, la protection environnementale et tout le reste, ont forcément entraîné l'avis favorable de Jean-jacques BROT.
Si cette fois-ci la bande à Chabot et à Brochette ne comprend pas, c'est qu'il faut qu'ils se lavent les yeux !
Encore Merci Jean-Yves pour ce magnifique exemple !
Cette comparaison pédagogique de Jean-Yves, permet également de faire un retour en arrière.
Il fut un salon nautique où Chabot utilisa tous les subterfuges pour se mettre en avant, piégeant personnalité de la voile et même Ministres.
Puis fut venu l’étude des dossiers dans le détail.
L’échec fut cuisant pour le seigneur des anneaux de Brétignolles. Son exemplarité n’était que la sienne et en aucun cas celle retenue pour être sélectionné lors de l'Appel à Projets pour des ports de plaisance exemplaires lancé par le gouvernement.
Il le fut d’autant plus que quelques mois plus tard, les sept commissions d’enquêtes publiques ne faisaient que confirmer le verdict en rendant un avis négatif pour l’ensemble des sept enquêtes.
Chabot est donc loin d’être exemplaire que se soit dans sa vision des choses que dans ses méthodes. Nous le savions déjà, mais il bon de le rappeler certains n’ayant pas encore compris le personnage.
Si la page du port est tournée aujourd’hui, d’autres dossiers restent d’actualité :
- Le bilan comptable du concert de Johnny initialisé par Chabot.
- Les opérations immobilières du centre ville toujours initiées par Chabot
- Les scandaleuses opérations liées à la vente de la ferme de la Normandelière initiées par Chabot et ses acolytes promoteurs immobilier
- Les malversations liées aux travaux d’assainissement réalisés sur la commune
- …..
Tout cela surveillé par la Chambre Régionale des Comptes, le Préfet et également par la justice.
En cette rentrée 2012 Chabot va devoir rendre des comptes mais également s’expliquer, tout comme l’ensemble du conseil municipal qui n’a pas pipé mots face aux dérives observées et dénoncées par beaucoup.
Mais il serait bon également que les Brétignollais et Brétignollaises qui se posent des questions, s’insurgent des agissements du maire, s’inquiètent à juste titre des finances communales finissent par se rencontrer et s’organiser pour parler d’une seule voix, demander des comptes à Chabot et songer à une alternance qui ne pourra qu’être bénéfique à tous les Brétignollais et Brétignollaises.
Les grandes manoeuvres qui s'opèrent dans les coulisses de la vente de La Normandelière ne sont pas menées par un promoteur, mais par un apporteur de fonds privé qui fait dans la magouille immobilière (!) très lucrative et complaisante, pour le compte de la mairie qui récupèrera ensuite (si cela aboutit) sur un plateau d'argent ces espaces que Chabot convoite tant depuis son premier mandat. C'est de la basse besogne pour de l'enrichissement personnel, de l'abattage sauvage d'une campagne qui a fait le slogan touristique de Brétignolles depuis des décennies.
Mais certains n'ont pas encore dit leur dernier mot sur ce sujet...
En tant qu'agent immobilier indépendant, je déplore réellement cet acharnement interessé de la mairie à détruire un des seuls village vendéen du littoral où il fait bon vivre avec la nature et l'océan. Des nouveaux arrivants particuliers et amoureux de cette tranquilité viennent acquérir chaque jour une maison ancienne pour finir leurs jours en toute quiétude. Est il raisonnable, de semer la zizanie au risque de les voir fuir ?
Un port de plaisance ici est une hérésie mégalomaniaque et d'une parfaite inutilité et dangereuse ( c'est un exprofessionnel de la plaisance qui en parle !). Pourquoi ne pas développer et améliorer notre patrimoine écologique local empreint de beautés encore brutes et de tranquilité.
Le tourisme écologique est de plus en plus en vogue, soyons les premiers à réinventer l'avenir sans briser le passé et le présent.
Du vent les bétonneurs de tous poils et bienvenue aux porteurs de projets écologiques.
signé un rêveur actif Brétignollais.
Je tombe par hasard sur ce blog en cherchant autre chose. Le projet de port de plaisance du Guilvinec peut vous paraître exemplaire vu de loin et présenté ( comme toujours ) par ceux qui ont un intérêt à ce qu'il se fasse. Cependant, il est loin d'être aussi exemplaire que cela. Je vous invite à aller voir le dessous des cartes sur le blog http://pennarsteir.canalblog.com/
Vous aurez le son de cloche non officiel, coût du projet largement sous-évalué ( actuellement plus proche des 30 millions d'euros ! ), port de plaisance au fond du port de pêche ( donc toute la zone de travail à traverser ),surestimation ENORME du nombre d'emplois créés, habitudes de plaisance qui changent donc demandes de places en déclin, et cette zone qu'on dit ne servir à rien, l'arrière-port, est en fait une nourricerie, autrement dit, les poissons, les seiches, etc, péchés au large plus tard, en sont directement issus. On a déjà supprimé trop de nourriceries comme celle-là, d'autant plus que les ressources en poissons s'épuisent ..... Bref, ne vous laissez pas prendre au piège de ce joli paquet bien présenté, creusez un peu, je pense que les deix projets Guilvinec et Brétignolles ont beaucoup de points communs.
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